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actualisé le:
08.11.2024

Notre histoire

Petite fille de douze ans, j'avais déjà ramené à mes parents un premier chiot bâtard que j'avais acheté de mes économies au prix de 15 francs. Puis suivit une chienne dalmatien. C'est avec elle que j'ai découvert le sport canin et accompli mes premiers concours dans les classes de chien d'accompagnement, de chien sanitaire et surtout dans sa discipline de prédilection, le pistage. Elle m'a accompagné pendant seize ans. Ensuite, ce fut un braque de Weimar avec lequel je disputais des compétitions pour chien sanitaire, chien de quête et chien de défense.

Dans l'intervalle, l'agility avait fait son apparition et étant donné que mon mari, en 1992, se décida pour ce sport avec sa chienne croisée Tosca, je l'accompagnais bientôt de concours en concours. Je ne tardais pas avoir fortement envie de pratiquer, moi aussi, cette activité.
Or, mon braque de Weimar à poil long avait toujours été agressif envers les autres mâles, ce qui l'exluait d'emblée de ce sport. Par ailleurs, il avait déjà sept ans et commençait à souffrir du dos (spondylose).

Pour moi, il était clair que comme troisième chien n'entrait en ligne de compte qu'un "mini", qui trouverait toujours une petite place dans la maison à côté des deux grands ainsi que dans la voiture. Je me mis à étudier tous les livres possibles sur les races de chiens, à la recherche du "mini" idéal. Ce chien devait être intelligent, apprendre facilement, aimer travailler, avoir un caractère aimable et doux. En aucun cas, il ne devrait être chasseur ou agressif.

Rapidement, il m'apparut qu'une race remplissait toutes ces conditions: le sheltie. De surcroit, sur le plan esthétique, ce chien répond à mon idéal.

Une annonce dans "Cynologie Romande" me fit connaitre un élevage en Alsace toute proche. Après une première visite, j'étais conquise par la bande impétueuse qui nous acceuillit en aboyant.

Comme je savias que mon braque de Weimar ne tolérait que des femelles à la maison, je du prendre patience. Les deux portées suivantes ne comportaient que des mâles. Ce n'est que dans la troisième portée qu'il y eut trois femelles et un seul mâle. Dès lors, plus rien ne s'opposait à la réalisation de mes voeux.

Notre première chienne, Lara Black Lady des Coteaux du Brand

Notre petite Française...
devenait déjà bientôt une petite dame.